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  • Photo du rédacteurSyndicat Propriétaires

Y a-t-il selon vous trop d'hippodromes en France ?

Le modèle économique des courses françaises est un modèle d'excellence reconnu partout dans le monde, car il est fondamentalement ancré sur tout le territoire, à travers plus de 230 hippodromes.


Nos champs de courses sont la vitrine de notre sport. Une vitrine invite à découvrir, inspire et permet ensuite de faire vivre des émotions. Vous fermez un hippodrome, une vitrine, et c'est tout un public que vous risquez de voir se détourner des courses, de passer à la “boutique” d’à côté.


Un hippodrome ne devrait donc pas être considéré comme un centre de pertes financières dès lors qu'il n'est pas support de courses Premium. Sauf pour motif de sécurité, tout doit au contraire être pensé pour exploiter et développer les hippodromes en province : en adoptant une méthode globale, en partageant les moyens et, grâce à nos dirigeants bénévoles, en aménageant cette méthode selon les spécificités de chaque société de courses.


Nous devons développer la prise de jeux en ligne sur les courses dites PMH et stopper la tendance au remplacement des courses de galop par le trot. Fermer, c'est se replier. Nous avons déjà quitté les grands médias généralistes ; nous avons déstructuré le calendrier de rendez-vous récurrents avec notre public ; nous avons quitté pendant longtemps le créneau du “jeu qui fait rêver” ; et nous avons déjà fermé des hippodromes - emblématiques pour certains - sans que cela n'améliore en quoi que ce soit notre situation et n'inverse le déclin. Doit-on poursuivre ce repli ?


Chaque hippodrome répond aux enjeux de la filière tant sur la qualité environnementale que sur le respect du bien-être équin au sein de ses infrastructures : ils sont le relai permanent de nos valeurs. Le système de labellisation des hippodromes nous oblige à faire évoluer nos infrastructures, à sans cesse améliorer leur fonctionnement. Il permet d'embellir la vitrine des courses et de proposer un spectacle au plus près des attentes de nos clients : parieurs, grand public, propriétaires et professionnels.


Les hippodromes ne sont pas seulement un écrin, ils sont l'interface, ce qui nous lie au public. Chacun d'eux mérite toute notre attention, notre investissement et notre attachement.”

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